Páginas

segunda-feira, 30 de novembro de 2015

The fifth meeting of the Working Group charged with preparing the Hague Judgments Convention








Copiado de: <http://conflictoflaws.net/>. Acesso em: 23 nov. 2015.

The report of the fifth meeting of the Working Group established by the Council on General Affairs and Policy of the Hague Conference on Private International Law to prepare proposals in connection with “a future instrument relating to recognition and enforcement of judgments, including jurisdictional filters” is now available through the Conference’s website (see here for an account of the previous meeting).

The Working Group proceeded on the basis that the Convention should: (a) be a complementary convention to the Hague Choice of Court Convention of 30 June 2005, currently in force for the EU and Mexico; (b) provide for recognition and enforcement of judgments from other contracting States that meet the requirements set out in a list of bases for recognition and enforcement; (c) set out the only grounds on which recognition and enforcement of such judgments may be refused; and (d) not prevent recognition and enforcement of judgments in a contracting State under national law or under other treaties, subject to one provision relating to exclusive bases for recognition and enforcement (covering matters in the fields of intellectual property rights and immovable property).

The proposed draft text of the Convention prepared by the Working Group is annexed to the report.

The Working Group recommended to the Council on General Affairs and Policy (which is expected to meet in March 2016) that the proposed draft text be submitted for consideration to a Special Commission “to be held, if possible, in June 2016″.

It also recommended that matters relating to direct jurisdiction (including exorbitant grounds and lis pendens) be considered by the Experts’ Group in charge of the Judgments Project “with a view to preparing an additional instrument”. In the Working Group’s view, the Experts’ Group “should meet soon after the Special Commission has drawn up a draft Convention”.

sexta-feira, 27 de novembro de 2015

Islamic Human Rights Law: A Critical Evaluation of UIDHR & CDHRI in Context of UDHR


Abdul Azeez Maruf Olayemi 
Department of Shariah and Law, API, University of Malaya,

Abdul Majeed Hamzah Alabi 
Al-Imam Mohammad Ibn Saud Islamic University

Ahmad Hidayah Buang 
University of Malaya (UM)

2015

JOURNAL OF ISLAM, LAW AND JUDICIARY VOLUME 1, ISSUE 3 2015, PP 27-36 ISSN 2411-4936 

Abstract:    
Human rights are undeniable natural rights that are indispensable for the upholding of human dignity and respect. In light of modern development, the importance of these entities in the life of the average human being has not just become essential, but necessary as a component for the functioning of modern society. The essential nature of such rights may be posited from the high place and importance such rights has commanded in modern society since the Universal Declaration of Human Rights (UDHR), 1948. Although incorporated in the very spirit of Islam, codification of the laws on human rights as understood in Islam had gained importance in order to primarily address the deficiencies within the UDHR, in addition to providing a framework from wherein to work regarding human rights. In this vein, this paper discusses the background and application of the two modern codified international instruments on human rights in Islam. These are the Universal Islamic Declaration of Human Rights (UIDHR), 1981, and Cairo Declaration on Human Rights in Islam (CDHRI), 1990. In conclusion, the paper recommends the adoption of the provisions of the CDHRI and UIDHR alongside the existing provisions within the UDHR in order to effectively bridge the lacuna and deficiency in the latter.

Number of Pages in PDF File: 10

Disponível em: <http://ssrn.com/abstract=2690355>. Acesso em: 23 nov. 2015.

quarta-feira, 25 de novembro de 2015

The Evidentiary Practice of the World Court

H.E. Peter Tomka 
International Court of Justice

Vincent-Joël Proulx 
National University of Singapore's Faculty of Law

November 20, 2015

Juan Carlos Sainz-Borgo (ed), Liber Amicorum Gudmundur Eiriksson, San José, University for Peace Press, 2016, Forthcoming. 
Abstract:
In this chapter, we canvass some key aspects of the evidentiary practice of the World Court, with particular emphasis on recent developments. Our ambition is to provide insight into both the Court’s jurisprudential pronouncements on important evidentiary matters, and its institutional culture and practice as regards the management and treatment of evidence. This chapter begins by mapping out the evidentiary framework governing the Court’s work, with reference to relevant provisions, before turning to the admissibility of evidence before the Court. Ultimately, this contribution recalls and explores select substantive pronouncements of the Court on matters of evidence.

Number of Pages in PDF File: 22

Disponível em: <http://ssrn.com/abstract=2693558>. Acesso em: 23 nov. 2015.

quarta-feira, 4 de novembro de 2015

L'activité du juge interne et les relations internationales de l'Etat

Justitia et Pace
Institut de Droit international
Session de Milan - 1993

L'activité du juge interne et les relations internationales de l'Etat
(Neuvième Commission, Rapporteur : M. Benedetto Conforti)
(Le texte français fait foi. Le texte anglais est une traduction)

L'Institut de Droit international,
Considérant que le droit international joue un rôle de plus en plus important dans les divers systèmes juridiques nationaux;
Considérant que, de ce fait, les juridictions nationales sont nécessairement amenées à statuer sur des questions dont la solution dépend de l'application de normes internationales;
Considérant qu'il appartient en principe au système juridique de chaque Etat de prévoir les moyens les plus appropriés pour assurer l'application du droit international au niveau national;
Considérant toutefois que, aux fins d'une application correcte du droit international au sein de chaque Etat selon les méthodes d'interprétation propres à ce droit, il convient de renforcer l'indépendance des juridictions nationales à l'égard du pouvoir exécutif et de favoriser une meilleure connaissance du droit international par ces mêmes juridictions;
Considérant que le renforcement du rôle joué par les juridictions nationales en matière d'application du droit international peut être facilité par l'élimination de certaines limitations parfois fixées à leur indépendance par les lois et la pratique;
Considérant qu'à cette fin il est opportun de faire des recommandations à suivre au sein des systèmes juridiques nationaux;
Notant que la présente Résolution ne vise pas la question de la primauté du droit international sur le droit interne,
Adopte la Résolution suivante:

Article premier
1. Les juridictions nationales devraient être habilitées par leur ordre juridique interne à interpréter et appliquer le droit international en toute indépendance.
2. Lorsqu'elles déterminent l'existence ou le contenu du droit international, soit à titre principal, soit à titre préalable ou incident, les juridictions nationales devraient disposer de la même liberté d'interprétation et d'application que pour d'autres règles juridiques, en s'inspirant des méthodes suivies par les tribunaux internationaux.
3. Rien ne devrait s'opposer à ce que les juridictions nationales sollicitent l'avis du pouvoir exécutif à condition que cette consultation soit dépourvue d'effets contraignants.

Article 2
Les juridictions nationales, appelées à juger une question liée à l'exercice du pouvoir exécutif, ne devraient pas refuser d'exercer leur compétence en raison de la nature politique de la question si cet exercice est soumis à une règle de droit international.

Article 3
1. Lorsqu'elles ont à appliquer une loi étrangère, les juridictions nationales devraient se reconnaître compétentes pour statuer sur la compatibilité de cette loi avec le droit international. Elles devraient refuser de donner effet à des actes publics étrangers qui enfreignent le droit international.
2. Aucune règle de droit international n'empêche les juridictions nationales d'agir comme indiqué ci-dessus.

Article 4
Lorsqu'elles déterminent l'existence ou le contenu du droit international coutumier, les juridictions nationales devraient tenir compte de l'évolution intervenue dans la pratique des Etats, dans la jurisprudence et dans la doctrine.

Article 5
1. Les juridictions nationales compétentes devraient pouvoir constater en toute indépendance l'existence, la modification ou la terminaison d'un traité dont il est allégué qu'il lie l'Etat du for.
2. Dans une affaire portée devant elles, les juridictions nationales devraient refuser d'appliquer un traité, en tout ou en partie, si elles estiment qu'il est à considérer, pour quelque raison que ce soit, comme non valable ou ayant pris fin, en tout ou en partie, même lorsque l'Etat du for ne l'a pas dénoncé.
3. Les juridictions nationales devraient pouvoir interpréter un traité en toute indépendance, en s'efforçant de l'interpréter comme le ferait une juridiction internationale et en évitant les interprétations qui seraient influencées par des intérêts nationaux.

Article 6
Les juridictions nationales devraient déterminer en toute indépendance l'existence ou le contenu de tout principe général de droit conformément à l'article 38, paragraphe 1, du Statut de la Cour internationale de Justice, ainsi que des résolutions obligatoires des organisations internationales.

Article 7
1. Les juridictions nationales devraient avoir la possibilité de déférer au pouvoir exécutif, et notamment aux organes chargés de la politique étrangère, l'établissement de faits qui ont trait aux relations internationales de l'Etat du for ou d'autres Etats.
2. L'établissement de faits internationaux par le pouvoir exécutif devrait constituer une présomption simple de l'existence des faits eux-mêmes.
3. La qualification juridique des faits devrait relever du seul pouvoir judiciaire.

(7 septembre 1993)


segunda-feira, 2 de novembro de 2015

L’enseignement du droit international privé et public

JUSTITIA ET PACE
INSTITUT DE DROIT INTERNATIONAL
Session de Strasbourg - 1997

L’enseignement du droit international privé et public

(Dixième Commission, Rapporteur : M. Ronald Macdonald)
(Le texte anglais fait foi, le texte français est une traduction)

L'Institut de Droit international,
Réaffirmant la Résolution adoptée à la Session d'Athènes, le 12 septembre 1979, sur l'enseignement du droit international;
Soulignant que le droit international affecte de plus en plus le contenu du droit national et qu'une connaissance du droit international est nécessaire pour s'acquitter d'un large éventail de responsabilités professionnelles au niveau national et des responsabilités qui incombent aux individus dans une société internationale caractérisée par une cohésion croissante;
Réaffirmant que, dans les conditions qui prédominent dans le monde actuel, l'enseignement du droit est incomplet s'il n'englobe pas les éléments fondamentaux du droit international, public et privé;
Notant que la communauté internationale évolue vers un système plus complexe dans lequel les acteurs non étatiques prennent une importance grandissante et que le droit international et les droits nationaux sont de plus en plus liés entre eux;
Soucieux d'adapter l'enseignement du droit international à l'évolution du système international ainsi qu'au rôle et aux intérêts des divers acteurs non étatiques, y compris les individus ;
Désirant contribuer aux efforts d'ensemble tendant à renforcer l'enseignement, l'étude, la diffusion et une compréhension plus large du droit international dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour le droit international en vue de la réalisation des buts fixés par la Résolution 44/23 de l'Assemblée générale du 17 novembre 1989;

I Recommande ce qui suit:
1. Chaque faculté ou institut de droit devrait offrir un enseignement de base consistant en un ou plusieurs cours de droit international public et privé. Le but de cet enseignement est de familiariser les étudiants avec les éléments fondamentaux du droit international public et privé et de fournir le point de départ d'une formation plus spécialisée, susceptible d'être acquise à des stades ultérieurs du processus éducatif.
2. L'obtention d'un diplôme de fin d'études dans les facultés ou instituts de droit ainsi que l'admission dans une profession juridique, dans la magistrature, ou dans le service diplomatique devrait être subordonnée à la sanction préalable d'un ou de plusieurs enseignements de base en droit international public et privé. Ces enseignements pourraient utilement comprendre les sujets visé à l'Annexe I.
3. Les facultés ou instituts de droit devraient offrir un éventail de cours et de séminaires facultatifs destinés à compléter l'enseignement général décrit au paragraphe 1. Les sujets qui pourraient être proposés à titre facultatif aux niveaux supérieurs de cet enseignement de droit international public et privé sont visés à l'Annexe II.
4. Lorsque deux cours distincts sont offerts en droit international public et privé, il est établi une corrélation et une coordination étroites entre eux.
5. Lorsque l'admission dans une profession juridique a lieu au moyen d'un examen professionnel, cet examen ou ces examens devraient comprendre des épreuves de droit international public et privé.
6. (1) Les programmes des facultés de sciences politiques et d'autres institutions universitaires similaires devraient comporter un enseignement de base en droit international public et privé.
(2) Les programmes des académies militaires et des institutions similaires de formation des officiers et sous-officiers devraient comporter, outre cet enseignement de matières générales, un cour portant sur le droit des conflits armés, y compris le droit international humanitaire. Les principales règles de ce droit devraient aussi faire partie de la formation de tous les membres des forces armées.
(3) Un effort spécial doit être fait pour dispenser dans les écoles secondaires une initiation au système juridique international.

II
Invite le Bureau à créer dans le cadre de l'Institut une Commission permanente chargée de faciliter la réalisation des objectifs de la présente Résolution. Une attention spéciale devrait être accordée à l'enseignement du droit international public et privé dans les pays en développement, y compris l'accès aux informations juridiques et la dotation nécessaire aux bibliothèques et centres de documentation.

(4 septembre 1997)

ANNEXE I
En droit international public, l'enseignement de base pourrait utilement comprendre les sujets suivants:
(i) L'histoire, la nature et la fonction du droit international.
(ii) Les sources du droit international.
(iii) Le droit des traités.
(iv) Les rapports entre le droit international public et le droit international privé.
(v) Les rapports entre le droit international et le droit national.
(vi) Les sujets du droit international, y compris l'individu.
(vii) Le droit du territoire terrestre, de la mer, de l'air et de l'espace.
(viii) Juridiction et immunités ; nationalité ; étrangers ; réfugiés.
(ix) Le droit international des droits de l'homme.
(x) La responsabilité des Etats.
(xi) Le règlement pacifique des différends.
(xii) L'emploi de la force et le système de sécurité collective des Nations Unies.

En droit international privé, l'enseignement de base pourrait utilement comprendre les sujets suivants:
(i) Les sources du droit international privé.
(ii) Les rapports entre le droit international privé et le droit international public.
(iii) Les principes de la compétence judiciaire.
(iv) La loi applicable (facteurs de rattachement, qualification, ordre public).
(v) La reconnaissance et l'exécution des décisions judiciaires étrangères.

ANNEXE II
En droit international public, les sujets suivants, entre autres, pourraient être proposés à titre facultatif:
(i) Le droit des Nations Unies : principes, buts et pratiques.
(ii) Le droit des institutions internationales.
(iii) Le droit des relations diplomatiques et consulaires.
(iv) Le droit international du développement.
(v) Le droit international de l'environnement.
(vi) Le droit économique international.
(vii) Le droit pénal international.
(viii) Le droit international humanitaire.
(ix) Le droit international du travail.
(x) Le droit administratif international.
(xi) Le droit de l'utilisation et de la réglementation des ressources naturelles.
(xii) Le droit international du désarmement.
(xiii) Le droit international de la mer et le droit maritime international.
(xiv) Le droit international de l'intégration régionale.
(xv) Le droit de l'unification, de l'intégration et de l'harmonisation.

En droit international privé, les sujets suivants, entre autres, pourraient être proposés à titre facultatif:
(i) L'arbitrage international.
(ii) Les contrats internationaux.
(iii) Le droit international des sociétés.
(iv) La responsabilité délictuelle et quasi-délictuelle.
(v) Le droit international de la famille et de la succession.